GRENOBLE: le braqueur d'URIAGE libre.....

Publié le par SIPM/FPIP

police et gouvernement indignés

3 septembre 2010 Réduire le texteEnvoyez l'article à un ami

Colère du parquet et de la police ! Le second braqueur présumé du casino d'Uriage-les-Bains en Isère a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire par le juge de Grenoble malgré une mise en examen pour "vol à main armée" et  "tentative d'homicides volontaires sur agent de la force publique". Au cours de ce casse, son complice  avait été tué ce qui avait déclenché des scènes de violences urbaines à Grenoble. 

Monsif Ghabbour, 25 ans, est soupçonné d'avoir participé au braquage du Casino d'Uriage-les-Bains dans la nuit du 15 au 16 juillet. Une fusillade avec les forces de l'ordre a suivi ce hold-up. Karim Boudouda, l'un des malfaiteurs présumés a été tué.

Scènes d'émeutes à Grenoble
La mort du jeune homme a déclenché des scènes d'émeutes à Grenoble incitant Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy à se rendre dans la préfecture de l'Isère pour durcir le ton. Le président de la République avait notamment annoncé un renforcement de l'arsenal répressif contre les délinquants, notamment la déchéance de la nationalité pour les personnes d'origine étrangère auteurs d'agression contre des représentants de la force publique.

Contre l'avis du procureur
La décision rendue hier par les juges grenoblois étaient donc attendue. Le tribunal devait se prononcer sur le traitement accordé à Monsif Ghabour, l'un des complices présumés, avant son jugement. Le jeune homme de 25 ans a été mis en examen pour "vol à main armée" et "tentative d'homicides volontaires sur agent de la force publique". Les magistrats devaient se prononcer sur son placement en détention provisoire. Le procureur l'a exigé dans son réquisitoire rappelant le passé de délinquant de l'accusé et les lourdes charges pesant contre lui. Les juges en ont décidé autrement.

Sous contrôle judiciaire
Monsif  Ghabour a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Depuis cette annonce, les réactions outrées se multiplient. Le procureur a immédiatement fait appel de cette décision "absolument inacceptable compte tenu des charges très graves qui pèsent" sur le suspect.

Hortefeux : "très vive indignation"
Brice Hortefeux a exprimé sa "très vive indignation". Consterné, le ministre de l'Intérieur affirme que "cette affaire démontre une nouvelle fois que certes, la protection de nos concitoyens doit passer par l'action déterminée et très professionnelle de la police et de la gendarmerie, mais impose aussi des décisions de justice mettant effectivement les délinquants hors d'état de nuire".

Police : "C'est inadmissible, intolérable et scandaleux"
Même rancoeur du côté des syndicats de police. Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie, parle d'un "acte de forfaiture" et assure que ses collègues "sont écoeurés".  "C'est inadmissible, intolérable et scandaleux", pour Frédéric Lagache. Le secrétaire général adjoint d'Alliance accuse "certains magistrats" de se livrer "à une croisade anti-policière". Et conclut : "Nous ne pouvons pas continuer de travailler dans ces conditions, et à faire, seuls, respecter le droit républicain".

 

 

.....

Publié dans police rurale

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article