Après la mort de deux gendarmes féminins dans le département du Var la question sur l'application des peines plancher prouve le rempart nécessaire pour préserver la sécurité des braves gens.
Si le suspect de Collobrières n'avait pas échappé à la prison la semaine dernière il est probable que deux jeunes femmes gendarmes seraient encore en vie.
Le suspect interpellé pour le meurtre des deux gendarmes de Collobrières est Abdallah Boumezaar connu de la justice et des divers services de police.
L'homme a 30 ans, c'est un colosse de 1,80 mètre et pesant 90 kg . Il a comparu cette semaine devant le tribunal de Toulon pour “violences commis sur un ascendant”. Il avait violemment tabassé sa mère, mais il a néanmoins échappé à la peine plancher mercredi 13 juin 2012....
La mère du suspect avait pourtant expliqué à la barre: “Mon fils devient fou lorsqu'il boit de l’alcool.”
Défavorablement connu pour sa violence, il était sous le coup de l’application de la peine plancher, soit deux ans de prison ferme.
Le tribunal avait écarté cette disposition et avait prononcé une peine mixte: six mois avec sursis, une mise à l’épreuve et une obligation de soins.
Abdallah Boumezaar a été remis en liberté avec une interdiction d'aller au domicile de sa mère bien qu'il ait un lourd passé.
Originaire de la cité Berthe, il avait purgé il y a une dizaine d'années trente mois de prison pour trafic de drogue.
Cette affaire survient au moment où le gouvernement socialiste veut supprimer les peines plancher.
Dans le cas douloureux du double meurtre des militaires féminin de la Gendarmerie Nationale, alors que le chef de l'état fait part d'un hommage national aux deux victimes, il serait malvenu de supprimer la peine plancher qui est un rempart pour la société....à la condition qu'elle soit appliquée.
M.B, retraité de la gendarmerie.
